L’Hôtel de l’Amitié a, dans la journée du jeudi 15 février, servi de cadre à la cérémonie d’ouverture du 7e Forum de Bamako. Cette cérémonie était présidée par le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, en présence de plusieurs membres du gouvernement.
C’est dans une salle comble que le Premier Ministre Chef du gouvernement a ouvert les travaux du 7e Forum de Bamako. Fidèle à la démarche de l’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM), son objectif est de susciter la réflexion, la discussion et les échanges entre acteurs à différents niveaux de l’échelle sociale.
Il s’agit des décideurs, des cadres, des intellectuels et des universitaires africains, des syndicalistes et des représentant de la société civile et de leurs homologues d’Europe ou d’ailleurs, dans le souci du partage des connaissances et de l’enrichissement mutuel.
Dans son allocution le Président directeur général de l’IHEM, Abdoulaye Coulibaly, a déclaré que : « après les débats de l’année dernière sur le thème « quelle Afrique en 2005″, c’est le thème de l’intégration africaine qui s’est imposé au groupe de l’Espace Forum de Bamako ».
Le commissaire de l’Unité Africaine (U.A.), Frédéric Korsaga, dira que « l’intégration africaine est une stratégie mise en place par les responsables des pays membres de l’Unité Africaine pour résoudre les problèmes et aller vers la voie du développement ». Parmi les acquis, Korsaga a cité, entre autres, la mise en place des organismes économiques à l’exemple de la CDEAO et l’UEMOA, la résolution des conflits et parmi les obstacles, un nationalisme exacerbé, les barrières tarifaires, et la non application de la mise en œuvre de la libre circulation des marchandises et des personnes. Pour surmonter tous ces obstacles, dira-t-il, il faut une volonté politique ferme et que les engagements soient respectés.
Parlant des perspectives, Korsaga soutient qu’il faut créer un espace qui permette à nos opérateurs économiques de produire, de créer des emplois et par conséquent d’arrêter le flux migratoire.
Pendant deux jours, les participants vont explorer cette thématique, la dépoussiérer, en évaluer les différents enjeux sociaux, politiques, économiques et culturels, enfin en appréhender la dynamique dans ses dimensions historiques. Les intervenants auront donc à traiter entre autres : l’intégration économique en Afrique ; l’action de la Banque mondiale pour accompagner l’intégration ; l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest et Centrale ; le rôle du savoir et des nouvelles technologies dans le processus de l’intégration.
Le Forum de Bamako est non seulement un espace ouvert aux débats et aux échanges mais aussi un lieu de prise de position pour les cadres africains et leurs amis d’autres continents.